Note adressée à madame J. Desmeules (Le Soleil)
Quand un journaliste «commets» un reportage, il n’a pas toujours le temps de tout vérifier. De là l’importance d’avoir bien rempli son carquois au moment des études et de continuer de l’alimenter une fois en fonction. Je note deux expressions discutables dans l’article portant sur un appareil – ce que vous appelez une «machine» – de contrôle de l’alcoolémie : «plus de 200 #événements« et, plus bas, «événements #corporatifs» (le Soleil, 6 janvier, p. 5). Qualifier des fêtes de bureaux d’«événements», c’est faire de l’inflation verbale ou calquer le mot anglais «event». Je vous fais part de l’observation, sans plus.
Mais vous poussez le bouchon plus loin et vous parlez d’«événements corporatifs». Là, vous n’avez pas d’excuses. Les répertoires correctifs identifient la forme fautive. On n’y donne peut-être pas de solutions de rechange idéales. Il vous revient, à vous et à vos collègues, de faire preuve d’imagination.