Le Devoir
Madame ou Monsieur
C’est notre propre ministère de l’Éducation, nos commissions scolaires et nos milliers d’enseignants qui ont fait connaître, écrit, diffusé dans la population par les listes d’objets scolaires remises aux parents et cimenté dans l’esprit d’autres milliers d’écoliers et d’écolières cet emprunt inutile Duo-tang qui est en français une simple reliure semi-rigide ou reliure souple.
Vous lui donnez vous-même ce matin (11 août), sans même le recours à l’italique, une autre de ces consécrations que reçoivent les écarts linguistiques quand ils sont repris par une autorité publique comme le Devoir ou encore Radio-Canada qui viennent ainsi confirmer chez l’usager le bon droit de sa défaillance terminologique.
Dommage! Vous auriez ce matin, dans ce grand quotidien qu’est le Devoir et avec cent fois plus de répercussions que pourrait le souhaiter l’Office québécois de la langue française, signaler sans heurter lecteur ni lectrice la méprise linguistique en écrivant par exemple une forme française simple et claire suivie entre parenthèses du nom commercial.
Les journalistes ne sont-ils pas aussi des pédagogues? Une prochaine fois, il ne faudrait pas oublier ce procédé de la forme impropre écrite entre guillemets ou mieux entre parenthèses.
Gaston Bergeron
Québec