Madame Arsenault (Le Quotidien),
Le Soleil reproduit votre article intitulé « Les demandes d’admission d’étudiants internationaux explosent» (30 septembre, p. 13). Vous parlez de cette catégorie d’étudiants à douze occasions et l’expression monopolistique est celle du titre. Ce faisant, vous répétez une impropriété et un anglicisme.
Voici une courte note de la Banque de dépannage linguistique : « … en parlant […] d’un groupe de personnes, le mot ‘international’ a le sens de « qui appartient à plusieurs nations » […], « qui est connu dans plusieurs pays ». Ce sens ne convient […] pas pour qualifier un étudiant qui poursuit ses études dans un pays étranger. Aussi, le terme ‘étudiant international’, calqué directement de l’anglais ‘international student’, est à éviter ».
Cela me semble clair.
Gaston Bernier, membre de l’Asulf