Bonjour Monsieur Bernier,
Je suis abonné à l’infolettre de l’IRCAM (Institut de recherche et coordination acoustique/musique) en France depuis 2015. C’est assez récemment (en 2022 je crois) que cet Institut français a commencé à envoyer des bulletins d’information en anglais. Ce n’est qu’un an plus tard que j’ai commencé à protester lorsque je recevais seulement la version anglaise de leurs communiqués.
Dans leur dernier communiqué unilingue anglais, ils ont la prétention d’écrire en français : « Cet emailing (sic) est rédigé en anglais car cet événement est international et la langue utilisée sera l’anglais. » Ainsi les compositeurs et musiciens marseillais, lyonnais, algériens ou guadeloupéens devront être parfaits bilingues pour comprendre leur communiqué. Les attachés de presse de l’IRCAM, en des termes plus délicats, nous répondront : « Débrouillez-vous : utilisez Google Traduction ! » Nous avons expérimenté souvent ce logiciel de traduction et il propose parfois le « contraire » du contenu de la version originale.
Il appert que les dirigeants de cet Institut ont décidé de le transformer – ou de le formater – autant en interne qu’à l’externe – ( c.-à-d. autant sur le plan national français qu’à l’international ) en une institution anglophone. La preuve en est qu’une Adèle Lessard décrit ses fonctions « Sales and Events Coordinator », que dans ma réponse je lui ai traduites par « Coordonnatrice des ventes et des événements » .
L’IRCAM est pourtant officiellement parrainée par le Centre national de la musique (CNM), établissement public du ministère français de la Culture et de la Communication (1) ; l’IRCAM ne devrait-il pas alors respecter certaines normes dans la diffusion de ses activités : qu’elles doivent être premièrement conçues, créées, élaborées en langue française et s’adresser primordialement en français aux Françaises et Français! Sinon que l’IRCAM aille établir son « Main Office » (pardon) son siège social ou sa maison mère à Boston ou Londres !
Au revoir,
André Cloutier, membre de l’Asulf