Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi une remarque et une suggestion pour l’appellation de l’ancienne Commission scolaire des Premières-Seigneuries (CSDPS).
En effet, je suis étonnée de lire « centre de services scolaire (au singulier) des Premières-Seigneuries ». Pourquoi le singulier ?
Dans cette formulation, on peut se demander à quoi sert l’emploi de l’adjectif « scolaire ». Logiquement, il sert à préciser la nature des services donnés par le centre et non à qualifier le centre dit « de services ».
Normalement, à titre d’exemple, on opposerait les services dits « scolaires » aux services dits « hospitaliers » ou encore « hôteliers », etc. Ici, l’adjectif « scolaires » s’appliquerait donc au terme « services » et non à l’entité organisationnelle, « centre », qui, elle, est caractérisée par le mot « services ».
Si tel n’est pas le cas, le terme « services » est superflu, puisque la définition même du mot « centre » englobe les activités de « services » fournis par l’organisme ainsi nommé, que l’on pense aux organismes publics, centre hospitalier, centre social, centre de recherche, etc., ou aux centres commerciaux, industriels, d’affaires, hôteliers, etc.
Il serait donc plus simple et plus exact de nommer le centre : Centre scolaire des Premières-Seigneuries. Cette appellation aurait même pour avantage de préserver l’ancien sigle (CSDPS).
Si l’on veut à tout prix, malgré la redondance, mettre l’accent sur les services, ce sont ceux-ci qui seront alors qualifiés de « scolaires » . On pourrait aussi nommer le centre : Centre scolaire de services des Premières-Seigneuries. Cela ferait peut-être moins sourciller, mais l’appellation y gagnerait-elle vraiment en clarté ? Elle pourrait même laisser entendre qu’il existe un autre centre scolaire des Premières-Seigneuries qui n’aurait pas pour vocation de fournir des services… À quoi s’oppose un centre de services ?
Diane Lambert-Tesolin