Monsieur Gaston BERNIER
Asulf
Par hasard, je note que dans le journal Le Devoir de ce matin, deux expressions qui avaient déjà fait l’objet de (nombreuses) correction apparaissent correctement en éditorial.
Ainsi, dans la chronique de Robert Dutrisac, on voit la phrase suivante dans le deuxième paragraphe : « Sa façon de traîner les pieds quand il est question… ». Cela au lieu de « se traîner les pieds ».
De plus, dans l’éditorial de Marie-Andrée Chouinard, on remarque dans la phrase pénultième « Il est maintenant temps d’envisager la suite et de veiller à ce que l’évaluation ne soit ni une manière de pénaliser trop sévèrement les élèves ni non plus de cautionner la réussite au rabais. Elle emploie comme il se doit « au rabais » plutôt « qu’à rabais ».
Est-il besoin de souligner que dans le cas de « se traîner les pieds », j’étais intervenu la première fois le 31 juillet 2003 (49 occurrences) pas uniquement au Devoir et que pour « à rabais », c’était le 4 janvier 2003 (133 occurrences !).
« Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage », disait – avec raison – Boileau…
Salutations cordiales.
Raymond GAGNIER