Serge Geoffrion évoque la mise sur pied de l’Asulf dans le récit historique qu’il consacre à Matthias Rioux. Il écrit : « Créée en 1986 par Robert Auclair, ancien juge de la Cour du Québec, l’Asulf se veut un chien de garde de la qualité du français, y compris dans la rédaction de nos lois. Le juge Auclair est intervenu d’ailleurs en 2011 auprès de la ministre du Travail, Lise Thériault, pour faire corriger des fautes de français dans un projet de loi bourré d’anglicismes. Il dépose même à cet effet un mémoire à la Commission parlementaire de l’économie et du travail, mais en vain. Il s’en explique en publiant dans Le Devoir une lettre d’opinion affirmant que « l’Assemblée nationale se fout de la langue » (Serge Geoffrion, Matthias Rioux : partir sans jamais quitter; Septentrion, 2025, p. 297).