« Le français se dégrade-t-il dans les médias parlés? » Tel est le titre du reportage de Sébastien Tanguay (Le Devoir, 7 octobre, p. B1).
Voici la réponse du secrétaire général de l’Asulf :
« Il y a une démocratisation de la parole publique […] Autrefois, les gens qui étaient à la radio étaient des spécialistes qui avaient appris le français dans les collèges classiques. Aujourd’hui […] quelle que soit la station, les gens vont dans la rue, interviewent la première personne rencontrée, laquelle n’a pas l’habitude du micro et qui n’a pas non plus l’habitude de se préoccuper de la façon dont elle parle. On peut le regretter, mais […] ce qui importe, c’est qu’il y ait une préoccupation minimale de qualité ».