Monsieur Simon Carmichael (Le Soleil)
L’article que vous consacrez au Dr Yv Bonnier-Viger m’a grandement intéressé (le journal, 2 novembre). Je connais l’engagement du docteur en faveur de la qualité du français. Cela m’ouvre la porte et de vous faire part de deux observations. D’abord, vous employez l’expression « avant sa graduation » et le verbe « a gradué ». Comme disait Gaston Miron, c’est du « traduitdu ». En français, on dit « à la fin de ses études » et « a obtenu son diplôme » ou … Et puis, vous utilisez le verbe rare « perdurer ». C’est très bien, mais il faut tenir compte de sa signification : qui dure très longtemps. Il ne faut pas dire « perdurer une trentaine d’années ». Enfin je relève qu’Yv a travaillé à l’étranger. On semble craindre cette dernière expression et on la remplace par « à l’international ». C’est un peu comme avoir peur du mot commençant en N. Je pense que le docteur entérinerait mes remarques.
G.B., membre de l’Asulf (www.asulf.org).