Monsieur V. Larin (Agence QMI) Dans votre article portant sur l’idée de renommer la circonscription de Bourget du nom de Camille Laurin, père de la Charte de la langue, vous utilisez l’expression :« … grâce aux représentations de (la) députée…» (J. de Qc, 9 février, p. 12). On est nombreux au pays québécois à ignorer l’anglicisme masqué. Le traquenard est si efficace que la Banque de dépannage de l’Office, Le Français au micro et Usito l’épinglent chacun à sa façon. Dans ce dernier usuel, on peut lire «… ‘faire des représentations’ (de l’anglais ‘to make representations’) est critiqué comme synonyme non standard de ‘faire des démarches’, ‘faire des pressions’, ‘exercer des pressions’…». Même le vieux Guide de rédaction de la Presse canadienne (2006) décrète: « anglicisme à éviter ». Le père de la Charte, qui avait envisagé faire une charte bis sur la qualité de la langue, appuierait la correction à n’en pas douter. Gaston Bernier ____________________________ Réponse du journaliste (10 février) Bonjour M. Bernier, Très apprécié. C’est grâce à des gens comme vous que j’améliore mon français à tous les jours. Au plaisir |