Madame Maria Mourani,
Bonjour Madame,
Je me permets de vous glisser ici quelques commentaires linguistiques au sujet de votre article du 12 avril 2023 Doit-on encadrer davantage certaines ententes de plaidoyer?
Je note d’abord que vous reprenez inutilement à quelques reprises le mot anglais « deal » que le juge a utilisé plutôt que le terme français entente de même que vous nous fournissez inutilement le terme anglais « plea bargaining » plutôt que le terme juridique correct en français négociation de peine.
Quant à « négociation de plaidoyer » que vous nous proposez, il est incorrect puisqu’un plaidoyer n’est pas l’équivalent de la réponse à l’accusation que l’on donne au juge à la suite de la prononciation du chef d’accusation. Un plaidoyer, c’est l’expression de la prétention du plaideur d’une des parties. (Voir la brochure Termes juridiques du Ministère de la Justice du Québec).
Comme vous écrivez dans un journal destiné à des francophones, ne doit-on pas s’attendre à une primauté des termes français devant les anglicismes qui prennent la place des termes français?
Le parler usuel des Québécois et Québécoises étant déjà perclus d’anglicismes, est-ce que le Journal de Québec et celui de Montréal peuvent prendre le parti de nous offrir des textes exclusivement en français?
Salutations,
Gaston Bergeron
Québec