L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi 96 le 24 mai. On y trouve des améliorations à la Charte de 1977. Mais la nouvelle loi est silencieuse en matière de qualité de la langue, comme l’était la Charte. De là l’invitation des membres de l’Asulf au Législateur et à l’Administration d’établir le fondement de la qualité de la langue.
Voici la note transmise aux députés :
ASSOCIATION POUR LE SOUTIEN ET L’USAGE DE LA LANGUE FRANÇAISE Personne morale constituée en 1986 sous le nom d’Association des usagers de la langue française, en vertu de la IIIe partie de la Loi sur les compagnies (chap. C-38) Fondateur et président honoraire : Robert Auclair Mesdames et Messieurs les Députés, À la suite de l’adoption du projet de loi 96, les membres de l’Association pour le soutien et l’usage de la langue française proposent que le gouvernement ou l’administration adopte un règlement ou une directive propre à cerner la notion de qualité de la langue.Ses membres, réunis en assemblée générale le 23 mai, ont exprimé le souhait que l’État insère, dans un règlement ou une directive, une définition de la qualité de la langue, dont l’essentiel serait : « Un texte est écrit en français lorsqu’il est conforme aux règles de l’orthographe, de la grammaire, de la syntaxe ainsi qu’aux données portant sur le vocabulaire général et technique contenues dans les grammaires françaises courantes et les dictionnaires généraux du français ». 25 mai 2022 |