Monsieur ou Madame,
Le 30 mai dernier, j’ai écrit à la boutique Les Folies du cœur. J’ai fait part aux administrateurs de l’entreprise qu’ils utilisaient, d’un numéro à l’autre du Carrefour, un anglicisme sémantique des plus répandus au Québec: « régulier » pour qualifier les prix.
Le qualificatif est dénoncé dans tous les répertoires correctifs, ceux de Camil Chouinard, de Jean Forest, de Marie-Éva de Villers, du dictionnaire Usito et de la Banque de dépannage linguistique. Un extrait du Multidictionnaire, le Villers, suffira ici : « Régulier… Formes fautives… prix régulier. Anglicisme pour ‘prix courant’ ».
L’entêtement des Folies … mérite une contravention selon moi et selon l’Asulf dont je fais partie : le commerce fait de la pollution ou du vandalisme linguistique.
Le journal est le mieux placé pour donner une amende à l’entreprise. Aussi, proposai-je que la direction du Courrier augmente le prix de l’annonce de deux cents pour cent à la première occasion.
Gaston Bernier, membre de l’Asulf