Monsieur,
La publicité que diffuse aujourd’hui la Sépaq auprès du grand public québécois dans le but de lui faire découvrir divers types de sorties en nature échoue lamentablement à cette occasion en matière de respect et d’enrichissement de notre langue française.
La Sépaq ne sait en effet que recourir à deux inutiles anglicismes qui ternissent déjà dans l’usage commun la terminologie des activités de plein air.
En effet, les observateurs du parler se désolent de constater que les mots anglais « boondocking » et « overlanding » ont pris pied dans l’usage commun.
Mais voir surgir ces anglicismes intégraux dans une publicité du gouvernement qui a adopté le français comme langue officielle est proprement désarmant.
L’OQLF propose dans le Grand Dictionnaire terminologique des équivalents à ces formes étrangères. Si les termes suggérés comme équivalents à ces emprunts directs par l’Office québécois de la langue française ne sont pas convenables pour la Sépaq, que l’on relance les recherches.
On pourrait toujours parler de « camping libre » ou « camping autonome » ou de toute autre expression française et cela respecterait la langue française qui est notre caractéristique de peuple essentielle alors que la molle soumi de la Sépaq ici à la langue anglaise augmente encore l’appauvrissement de notre bagage lexical quotidien.
Dans le respect de notre langue nationale et dans le respect du Québec français et de tous les usagers et usagères de la Sépaq, je souhaite la correction de cette bévue de communication.
Salutation,
Gaston Bergeron, Québec
p.s. : Copie au ministre la langue française