Opinion du lecteur de certains médias
Le travail du care
Au début du mois dernier, le Devoir publiait un article du professeur Soares de l’UQAM sur le travail du care. Ce mot, anglais il va sans dire, semble être utilisé par des gens du milieu de la santé et aussi par plusieurs chroniqueurs. D’ailleurs, un chroniqueur répondait à ma critique de son emploi du mot care que tout le monde l’utilisait en laissant entendre que je devais arriver en ville un jour et m’angliciser un peu pour me déniaiser ou être de mon siècle.
D’accord, je n’habite pas la grande ville. Est-ce que c’est la grande ville qui détermine ce qui se dit et s’écrit ou ce qui devrait l’être ?
Je trouve un peu facile et paresseux d’emprunter des mots anglais sans se soucier qu’il existe des mots français à notre disposition à condition bien sûr que nous aimions notre langue.
En terminant, une question pour les amoureux du care : Est-ce que voulez lui donner une apparence française en le prononçant car (comme la conjonction car) ou vous voulez carrément angliciser la prononciation, ce qui revient à prononcer quère?
À vous de répondre!
Pierre Lincourt, Chicoutimi