
Le professeur Lionel Meney observe la pénétration de l’anglais dans le corpus du français et le déclassement de ce dernier en matière de statut. Aussi souhaite-t-il que les locuteurs français et québécois prennent conscience de la situation, qu’on dresse un état fidèle de la langue, qu’on établisse des politiques de promotion et de défense, et qu’on prévoie des crédits à la mesure des défis. Tel est le message fait aux membres de l’Asulf à l’occasion d’une conférence prononcée au siège de l’Association le 22 octobre.