Monsieur le Directeur (Journal de Québec),
Le numéro de votre journal du 19 janvier courant emploie dans un gros titre pleine page le mot « paramédic ». Votre journaliste, Catherine Bouchard, en fait autant dans son article qui suit.
Or, la mot « paramédic » est un mot anglais importé récemment et avalisé fautivement par le Registraire des entreprises. Depuis plus de deux siècles dans le monde francophone, le mot utilisé pour désigner les conducteurs d’ambulance qui transportent des malades ou des blessés est « ambulancier », point. Pourquoi abandonner ce dernier mot et le remplacer par un mot anglais ou d’autres appellations inutilement longues ? On n’a que faire d’appellations nouvelles pour désigner les ambulanciers. L’appellation actuelle les décrit très bien.
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à la présente et j’espère que vous parlerez d’ambulanciers à l’avenir.
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Robert AUCLAIR
Association pour le soutien et l’usage de la langue française (ASULF)