On lit dans la chronique nécrologique de Richard Beaulieu (Le Soleil, 9 avril, p. 65) : «… né à Les Escoumins ». Le toponyme n’est pas le seul de sa catégorie à présenter un problème de traitement. Nous avons aussi Les Cèdres, Les Éboulements, Les Méchins, Saint-Jean-Baptiste-de-Les Écureuils (sic), etc. Le Français au bureau (2014) observe que de tels toponymes commençant par l’article « le » ou « les » se contractent après une préposition. Des exemples suivent. On revient des Éboulements et non « de Les Éboulements », la réunion se déroulera aux Boules et non « à Les Boules », le maire des Côteaux et non « de les Côteaux ». Sauf exception, La même recette s’applique aux toponymes étrangers : La Ciotat, La Nouvelle-Orléans, Le Caire, Le Mans. En somme, Richard Beaulieu est né aux Escoumins même si la ville s’appelle Les Escoumins.