21 novembre 2021

Binge-watching = Visionnage en rafale

Monsieur Étienne Paré,

Le Devoir des 13-14 novembre 2021 publie votre article intitulé « Quand le binge-watching meurt au feuilleton ». Je n’ai aucune idée de ce que signifie cette appellation anglaise dans un journal de langue française.

Vous mentionnez vers la fin de votre article, que le « binge-watching » représente, pour certains, l’avenir de la télé. Si tel est bien le cas, raison de plus d’employer une appellation française pour que les francophones puissent s’exprimer en français et se comprendre. C’est pourquoi j’ai consulté le Grand dictionnaire terminologique de l’Office pour savoir s’il y était fait mention de l’appellation ci-dessus. Heureusement oui, il comporte deux fiches sur binge. Il en propose une traduction française, en particulier visionnage en rafale, et il définit en outre ces appellations. Bravo !

Personne n’est donc justifié d’employer paresseusement et honteusement la seule appellation anglaise sans aucune traduction, au surplus dans un titre en première page du Devoir. C’est le comble du mépris du français de votre part et de celle du titreur… inconnu. Que fait la rédaction du journal ?

Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.   

Robert AUCLAIR
Association pour le soutien et l’usage de la langue française (ASULF)