Bonsoir madame,
Dans votre commentaire consacré au passage de la journaliste Maslin Nir du New York Times et à ses reportages sur l’occupation d’Ottawa, vous vous en tenez à l’expression « fake news » (Le J. de Qc, 22 février, p. 7). Vous savez sans doute que des mots de remplacement existent : contrevérités, bobards, carabistouilles, si on veut s’en tenir aux expressions les plus courtes! Il y a aussi le mot « fallace ». Il signifie, selon le Nouveau Littré (2004) : « Action de tromper en quelque mauvaise intention ». C’est exactement le sens du mot anglais « fake ». Car « fake » n’est pas «false ». Et le mot « fallace » a beaucoup de « cousins » : falsifier, falsificateur, falsification, fallacieux, etc. C’est dire qu’on trouve là un filon propre à enrichir le français… contemporain.
Au revoir.
Gaston Bernier, membre de l’ASULF
(Voir si désiré : Fake news