Monsieur ou Madame,
Le placard publicitaire intitulé « Stéphanie Huot, Exécutif de l’année » (J. de Qc, 9 avril, p. 15) ne plaira pas à ceux qui préconisent la féminisation des titres ni aux défenseurs du bon usage. Il est vrai que « Exécutive de l’année… » . Les défenseurs de la qualité de la langue, devant l’anglicisme épinglé par l’Office de la langue française, proposeront des solutions de rechange : administrateur, cadre, cadre supérieur, chef, directeur, dirigeant, gestionnaire, patron, responsable… Le choix est difficile! Le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec pourra consulter un dictionnaire de traduction dans les mois à venir et s’arrêter au substantif « Executive ». À titre d’encouragement, voici une courte citation : «… n’est pas recommandé… d’appliquer ‘exécutif’ à une personne qui exerce des fonctions d’administrateurs… » (Jean Darbelnet, 1986).
Gaston Bernier, membre de l’Asulf (www.asulf.org)
Réponse datée du 13 avril
Bonjour M. Bernier,
Je vous remercie de nous avoir fait part de votre avis concernant l’appellation « Exécutif de l’année » pour notre Gala. Sachez que nous avons eu la même réflexion à l’interne et que cette appellation sera étudiée en vue de la prochaine édition.
En vous souhaitant une belle fin de journée,
Cordialement,
L’équipe du RJCCQ.