Messieurs T. Laberge et O. Bossé (Le Soleil),
Vous écrivez « … Michel Bureau, lorsque questionné… » (Soleil numérique, 25 août). En bon français, il serait mieux d’écrire « lorsqu’on l’a questionné ».
Je lis dans le Multi dictionnaire à l’article « Lorsque » : la conjonction doit être suivie d’un verbe selon le linguiste Jean Darbelnet.
Pour sa part, Lionel Meney note que l’ellipse « lorsqu’interrogé » serait inspirée de l’anglais « when asked » et il propose, à la place, « lorsqu’il a été interrogé » ou « lorsqu’on l’a interrogé ».
Le raccourci est courant dans les médias québécois. Il y aurait peut-être lieu de consulter les grammairiens ou linguistes du journal.
Gaston Bernier
membre de l’ASULF (www.asulf.org)