Monsieur Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec),
Dans votre article intitulé « Encore des ratés avec la cueillette des ordures » (Journal de Québec, 29 janvier 2020), vous citez Marie-Pierre Raymond, directrice d’arrondissement, qui a mentionné de « nombreuses pannes de camion ». Par ailleurs, quelques alinéas plus loin, vous parlez « des retards récemment en raison de bris aux camions qui font la collecte des conteneurs ».
Nous vous signalons qu’il faut alors parler de pannes de camion plutôt que de bris, également de ruptures de câbles, de canalisations ou de fils électriques, comme le mentionnent plusieurs vocabulaires ou dictionnaires québécois. Le mot « bris » est bien français, mais il s’emploie surtout dans le langage juridique, par exemple, bris de scellés et bris de porte, qui sont des infractions. Dans le domaine des assurances, on parlera de bris de vitrine ou de fenêtre, etc.
Cette suggestion est adressée dans un but constructif, est-il besoin de le mentionner, et non pour faire la leçon. L’écrivain Albert Camus, Prix Nobel de littérature 1957, a écrit : « Les journalistes : les instituteurs du grand nombre. » Vous avez une grande mission.
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
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Robert AUCLAIR