28 août 2019

Qualité du français au journal Le Soleil

Madame, Monsieur,

Je déplore de plus en plus la piètre qualité de l’écriture dans Le Soleil. Les fautes grammaticales, les erreurs d’orthographe, les anglicismes, les tournures boiteuses, sans compter le manque de rigueur des articles, font sursauter.

Où sont passées les révisions linguistiques ? Où est passée la qualité ?

Voici, à titre d’exemple, quelques erreurs relevées dans votre article « Effondrement d’une structure sur Henri-IV : une enquête en cours » :

« La CNESST » : Par respect pour le lecteur, employer l’appellation complète et mettre le sigle entre parenthèses, la première fois que l’organisme est nommé.

« Paramédicaux » : anglicisme. Ce terme n’existe pas en français et devrait être remplacé par « ambulanciers ».

« La rue Einstein étant complètement obstruée par l’effondrement… » Ce n’est pas l’effondrement qui obstrue la rue, l’effondrement étant l’action. On aurait pu s’arrêter à « obstruée »…

« Au total, 30 pompiers ont travaillé… » : pourquoi « au total » ? Avait-on commencé à compter ?

« Selon le porte-parole de la Sécurité publique de la Ville de Québec… » Si on parle du SPVQ, il s’agit du Service de police de la ville de Québec et non de la sécurité publique… Ne pas confondre avec le ministère de la Sécurité publique du Québec. La sécurité publique de la Ville de Québec n’est pas un organisme réel. En revanche, si on parle du porte-parole du Service de protection contre l’incendie de Québec (SPCIQ), il faudrait être précis.

Tout compte fait, la même nouvelle du Journal de Québec était mieux écrite et plus précise. Je me demande comment deux journalistes pour une même nouvelle, au Soleil, ont pu laisser passer ces fautes.

En espérant que Le Soleil restera, malgré ces écarts, un journal de qualité, je vous souhaite une bonne journée.

Diane Lambert