Matelas Dauphin Bonjour, Je suis un de vos nombreux clients et fier d’encourager un fabricant québécois qui bâtit sa réputation depuis plus de 50 ans comme on le lit sur votre site Web! Aussi, je vous suggère d’abandonner, l’an prochain, la traduction littérale de « Black friday » par vendredi noir… Je me permets de copier le message d’une de mes collègues paru dans Facebook : Matelas Dauphin fait publier des placards publicitaires dans le Journal de Québec. Ce fut le cas le 27 novembre et le 3 décembre. On y annonce « Les soldes du vendredi noir ». L’expression est un calque de l’anglais « Black Friday ». « Vendredi noir » signifie en français « jour dont on ne veut pas se rappeler », une catastrophe, une tuerie, crise financière, etc. Le Jeudi noir du 29 octobre 1929, marque le début de la crise économique. Aussi, l’Office québécois de la langue a-t-il proposé il y a plusieurs années la traduction « vendredi fou », une journée de soldes importantes dans les magasins, des soldes folles, inespérées. La proposition fait l’unanimité ou presque. Matelas Dauphin fait exception ou peut-être n’est-il que retardataire. Mais ce faisant, il crée un anglicisme furtif, difficile à identifier pour les locuteurs lambda. De là, l’invitation à adopter « vendredi fou » l’an prochain. « Soldes du vendredi fou », c’est 100 sur 100; Soldes au lieu de « vente » et fou au lieu de « noir ». Alain Bélanger Asulf (asulf.org) |