Bonsoir Monsieur Bellerose,
(Journal de Montréal)
Serait-il possible de cesser de diffuser et de contribuer ainsi à consacrer dans l’usage des anglicismes inutiles comme « no-show » ?
Tous les emprunts inutiles remplacent des mots français et contribuent à l’affaiblissement du bagage lexical d’une langue.
C’est ainsi que les langues s’appauvrissent et finalement disparaissent mot à mot, en passant par un sabir, puis un jargon.
Plutôt que « no-show », on peut parler de rendez-vous ignoré ou de toute autre formule française qui sera immédiatement comprise par tout francophone.
Il y a au Québec des francophones de toute provenance et il y a au Québec des arrivants qui apprennent la langue française avec de grands efforts pour s’intégrer à notre langue nationale.
Dans ce but, les meilleurs quotidiens sont des outils de travail très utiles.
Comment leur expliquer que nous souhaitons qu’ils parlent français au Québec si nos propres journalistes recourent à une langue ternie par des anglicismes ?
Gaston Bergeron, Québec