Messieurs ou Mesdames de la rédaction du Soleil,
Comment les réviseurs du Soleil ont-ils pu ignorer qu’il n’y a qu’une chute Montmorency? (le journal du 13 mars, p. 4). Un simple coup d’œil permet de le constater. La consultation du Répertoire toponymique du Québec le confirme. Des répertoires correctifs le reconfirme! D’où vient la méprise? Il est bien possible que l’auteur de l’article ait été influencé par l’appellation « Montmorency Falls ». La traduction littérale donne bien: « les chutes… ». Ce n’est pas la première fois à Québec qu’un toponyme français est écrasé sous le poids de l’anglais. On a toujours Cap-Diamant (au lieu de Cap-aux-Diamants), « rue du Petit Champlain (au lieu de Petite rue Champlain) et « rue Belvédère » (au lieu de rue du Belvédère). Il faut peut-être conserver ces trois classiques stigmates de la domination de l’anglais. Mais il faudrait éviter d’en développer un nouveau.
Gaston Bernier
Réaction (en date du 29 mars) : On prend note du commentaire et on nous rappelle que le journal n’a plus de réviseurs depuis plusieurs années. C’est dire que les journalistes y travaillent «sans filet de sécurité. . .»